La petite fée et l'ogre magnifique

Partie 1 : La rencontre inattendue

Un matin, la petite fée Rosalie se réveilla en ayant une drôle de sensation dans le ventre. Elle se regarda dans le miroir et vit qu'elle avait des ailes toutes froissées.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? » se demanda-t-elle en se frottant les yeux.

Elle sortit de sa maisonnette en volant doucement, puis se mit à chantonner une chanson qu'elle aimait beaucoup. Tout à coup, elle entendit un bruit étrange, un grognement. Elle se retourna et aperçut un ogre immense qui se tenait devant elle.

« Bonjour petite fée, dit l'ogre en souriant.

- Euh... bonjour, répondit Rosalie, en tremblant de peur.

- N'aie pas peur de moi, je ne vais pas te faire de mal, continua l'ogre. Je suis en train de chercher quelque chose et je me suis un peu perdu. Peux-tu m'aider à retrouver mon chemin ? »

Rosalie réfléchit un instant, puis se décida à aider l'ogre. Elle avait toujours entendu des histoires effrayantes sur les ogres, mais celui-ci avait l'air gentil.

« Je vais t'aider, dit-elle en souriant. Mais avant, dis-moi ce que tu cherches. »

L'ogre expliqua qu'il avait perdu son ami le plus cher, une petite souris qui lui tenait compagnie depuis des années.

« Je l'ai cherchée partout, dit-il, mais je ne l'ai pas trouvée. Je ne peux pas vivre sans elle. »

Rosalie se sentit triste pour l'ogre. Elle décida qu'elle allait l'aider à trouver la souris.

Partie 2 : La recherche de la souris

Rosalie et l'ogre commencèrent leur recherche dans la forêt enchantée. Ils marchèrent pendant des heures, cherchant des indices qui pourraient les mener à la souris. Ils demandèrent même à tous les animaux qu'ils croisèrent s'ils avaient vu la petite souris, mais personne ne l'avait vue.

« Je suis désolée, dit Rosalie, en regardant l'ogre qui avait l'air triste. Nous n'avons rien trouvé. »

L'ogre soupira et s'assit sur une souche. Il avait l'air si triste que Rosalie décida de lui faire une surprise.

« Je peux peut-être t'aider à retrouver ta souris autrement, dit-elle en souriant. Si tu me la décris, je pourrais peut-être te faire un dessin de lui. Avec ça, tu pourrais demander à tous les animaux que tu croiseras si jamais ils l'ont vu. »

L'ogre la regarda avec des yeux brillants, puis sourit.

« C'est une excellente idée, petite fée, dit-il en lui tapotant la tête. Je vais te décrire ma souris. »

Il décrivit la souris en détail, expliquant ses couleurs, sa taille, sa queue, ses yeux...

Rosalie sortit son carnet et commença à dessiner. Elle dessina la souris avec beaucoup de détails, essayant de faire ressortir tous les éléments que l'ogre avait décrits.

« Voilà, dit-elle en lui montrant le dessin. Tu peux prendre ça et demander à tous les animaux que tu croiseras si jamais ils ont vu ta souris. »

L'ogre prit le dessin et le regarda avec émotion.

« Merci petite fée, dit-il. Tu es vraiment une amie merveilleuse. »

Partie 3 : Le retour de la souris

L'ogre et Rosalie continuèrent leur recherche avec plus de vigueur. L'ogre montrait le dessin à tous les animaux qu'ils croisaient, demandant s'ils avaient vu la souris. Mais personne ne l'avait vue.

Un jour, alors qu'ils se reposaient près d'une rivière, ils aperçurent quelque chose bouger dans les herbes. L'ogre se leva et s'approcha doucement, en tenant le dessin dans sa main.

« Souris ? appela-t-il. Es-tu là ? »

Soudain, une petite tête pointa le bout de son nez, puis tout le corps de la souris sortit des herbes.

« Léon ! s'écria l'ogre en se précipitant vers elle. Tu es là ! »

La souris se précipita dans les bras de l'ogre, en couinant de joie.

Rosalie sourit en voyant l'ogre heureux.

« Je suis contente que tu l'aies retrouvée, dit-elle, en s'approchant. Tu sais, tu es courageux d'avoir traversé la forêt et d'avoir cherché ta souris.

- Merci petite fée, répondit l'ogre en souriant. Et merci de m'avoir aidé. Tu es vraiment une amie merveilleuse. »

Rosalie sourit, heureuse d'avoir aidé l'ogre. Elle venait de découvrir qu'elle était capable de faire une différence dans la vie des autres, même si elle était petite et que les ogres étaient censés être effrayants. Elle avait appris qu'il ne fallait pas juger les gens sur leur apparence, mais plutôt sur leur caractère.

Et c'est ainsi que la petite fée et l'ogre devinrent amis pour toujours.